Vous êtes sur le point de finaliser votre projet immobilier, il ne reste plus qu'à préparer la signature de l'acte. A ce stade, beaucoup d'acquéreurs laissent le vendeur choisir un notaire et renoncent à désigner le leur, ce qui les prive d'un conseil non négligeable.
Halte aux idées reçues !
Un tel choix s'explique sans doute parce que certaines idées fausses ont la dent dure. Passage en revue des principales :
"Je ne connais aucun notaire dans cette région." Nul besoin de connaître un notaire situé dans le même périmètre que le bien, puisqu'il n'y a pas de sectorisation des transactions. Vous pouvez donc tout à fait choisir un notaire situé dans une autre région.
"Cela va me coûter plus cher." Que l'acte soit signé avec un ou deux notaires, les frais seront identiques et partagés entre les différents intervenants.
Lorsque la loi impose la présence d'un notaire, c'est pour sécuriser un acte aux enjeux particulièrement importants pour le patrimoine des parties. S'agissant d'une vente immobilière, beaucoup d'informations cruciales doivent être données aux parties, tant sur le bien en lui-même que sur les règles d'urbanisme local. Or, les intérêts du vendeur et ceux de l'acquéreur peuvent parfois être contradictoires. Par conséquent, avoir son propre notaire permet d'obtenir un conseil plus personnalisé, orienté exclusivement vers les enjeux de l'opération du côté de l'acquéreur.